La seule urgence est de s’assurer de l’absence de grossesse à l’aide d’un test de grossesse urinaire (que l’on peut se procurer en pharmacie ou en grande surface).
Si la pilule a été débutée il y a moins de 3 mois (et en l’absence d’oubli de comprimé) : il faut laisser au corps un temps d’adaptation et attendre 3 mois de prise quotidienne de la pilule pour juger de l’efficacité, tant sur les douleurs que sur les saignements.
Si la pilule a été débutée il y a plus de 3 mois : en l’absence de rapport sexuel dans les 5 jours précédents, il convient d’arrêter la pilule pendant 1 semaine et de redémarrer une nouvelle plaquette. L’arrêt d’une semaine va permettre de déclencher les règles. Vous reprenez la pilule en continu après cette pause.
Ce sont des spottings qui sont souvent associés à un traitement à base de progestatif seul. Ils ne font pas évoluer la maladie. Vous pouvez faire un test de grossesse afin de s’assurer de l’absence de grossesse. Si cela persiste, consultez votre médecin ou sage-femme.
Le DIU (dispositif intra-utérin) au cuivre, placé à l’intérieur de la cavité utérine, a une action contraceptive via son rôle pro-inflammatoire. Il a donc tendance à augmenter l’abondance des règles (que l’on appelle ménorragies) ainsi que les douleurs liées aux règles (que l’on appelle dysménorrhée). Il n’est donc de manière générale pas recommandé chez les patientes souffrant d’endométriose.
Oui. C’est même très fréquent. Ces symptômes sont liés à l’inflammation locale des nodules d’endométriose proches du rectum et à l’immobilisation de celui-ci dans les douleurs neuropathiques entrainant ballonnement, diarrhées, constipation ou en alternance. Une prise en charge nutritionnelle est conseillée en parallèle d’un traitement médical.
FAUX : Surtout si elles sont très douloureuses cotées à plus de 5 sur 10, que vous prenez beaucoup d’antalgiques et que cela entraine un absentéisme scolaire ou professionnel.
FAUX : Surtout si cette douleur est cyclique, toute douleur pelvi abdominale de la femme jeune doit faire rechercher une endométriose.
FAUX : la coelioscopie ne voit que la partie émergée de l’iceberg, et ne doit être que thérapeutique, après une exploration diagnostique complète par imagerie.
FAUX : c’est l’échographie pelvienne endo vaginale (sauf si la patiente est vierge ou dans le cadre d’un bilan pré-opératoire)
FAUX : la dysfertilité existe dans 30 à 50 % des cas. Après PMA et/ou chirurgie 50 à 70 % des femmes sont enceintes.
FAUX : l’absence de règles n’est pas grave, ce n’est pas la ménopause et c’est le seul moyen de stopper l’évolution de la maladie (comme la grossesse et l’allaitement), et ainsi de préserver la fertilité.
FAUX : en l’absence d’hormonothérapie en continu après l’acte chirurgical, même complet, la récidive est certaine entre 5 et 10 ans.
La chirurgie n’est pas la solution en première intention et ne garantit pas l’amendement de toutes les douleurs. Elle doit être faite par une équipe pluridisciplinaire experte et chaque dossier doit être décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire.
FAUX : la panoplie antalgique est vaste, non seulement médicamenteuse mais aussi comprenant diverses techniques physiques très efficaces, et souvent complémentaires à l’acte chirurgical et au traitement hormonal, ce dernier restant quelque fois indispensable en dehors de tout désir de grossesse.